Pourquoi investir en cybersécurité dès maintenant

Aujourd’hui, aucun entrepreneur ne peut ignorer la cybersécurité dans son entreprise. Au Canada, de plus en plus de PME font face à des menaces de toutes sortes : des courriels d’hameçonnage qui piègent des employés et donnent un accès non autorisé aux systèmes, ou encore des rançongiciels qui coûtent des milliers de dollars. Ces menaces ne sont pas théoriques. Elles perturbent vos opérations au quotidien et brisent la confiance de vos clients.
Pour un propriétaire d’entreprise, la vraie question n’est pas si une attaque surviendra, mais quand, et surtout si votre entreprise pourra y survivre. Pour plusieurs, la réponse est non. Trop souvent, on considère la cybersécurité comme les assurances, une dépense qu’on repousse jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Points à retenir
- La cybersécurité est un sport d’équipe. Comme dans un sport collectif, chaque personne contribue, et la pratique régulière renforce la résilience.
- Changer son état d’esprit est essentiel. La cybersécurité n’est pas seulement un enjeu technique. Tout le monde dans l’organisation a un rôle à jouer.
- Les coûts sont tangibles. Les pertes liées à la fraude ont augmenté de 48 % entre 2021 et 2023. Un seul incident peut coûter des dizaines de milliers de dollars en temps d’arrêt, en reprise et en réputation.
- Les habitudes sont le plus grand risque. La gestion des courriels, l’entretien des systèmes et les connexions avec vos fournisseurs ouvrent souvent la porte aux attaquants. La formation, la vigilance et des routines simples font toute la différence.
- La prévention coûte moins cher que la réaction. Passer à l’action maintenant, même avec des mesures de base, revient toujours moins cher que gérer une crise après coup.
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Pourquoi protéger votre entreprise est critique
Pour plusieurs de nos clients, le vrai changement commence quand on arrête de dire « c’est un problème TI » pour comprendre que la cybersécurité est un sport d’équipe. Chacun a un rôle à jouer. Ce n’est pas optionnel, c’est une question de survie pour l’entreprise.
Les menaces évoluent constamment et toutes les organisations sont des cibles. Les gestionnaires doivent mobiliser, sensibiliser et former tout leur monde afin de mettre en place des stratégies simples pour rester protégés.
L’impact financier d’un incident peut être majeur. Le Rapport national sur les cybermenaces 2025–2026 montre que les pertes déclarées liées à la fraude ont bondi de 48 % entre 2021 et 2023. Et ce ne sont pas seulement les grandes entreprises qui en paient le prix.
Une seule attaque par rançongiciel peut engendrer des pertes de dizaines de milliers de dollars en temps d’arrêt et en revenus. Ce n’est pas une menace fictive. C’est ce que nous voyons chaque semaine sur le terrain. Le risque se traduit par une confiance client ébranlée, des opérations paralysées, une croissance stoppée et, dans certains cas, la fermeture de l’entreprise.
Les menaces de 2025 : ce que vous devez savoir
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon le Centre canadien pour la cybersécurité, les pertes liées à la fraude sont passées de 383 M$ en 2021 à 567 M$ en 2023, et la tendance s’accélère. Un facteur clé de cette augmentation : l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle. Le rapport IBM Cost of a Data Breach 2025 montre que ces technologies facilitent la création d’arnaques réalistes, contournent les défenses et exploitent plus facilement les erreurs humaines.
Voici les trois menaces que nous voyons le plus souvent chez nos clients :
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Courriels d’hameçonnage : la porte d’entrée numéro un
L’hameçonnage demeure la méthode la plus efficace pour les cybercriminels. Ces courriels imitent des fournisseurs, des collègues ou des organismes gouvernementaux. Avec de fausses adresses et des messages liés à l’actualité, ils paraissent crédibles. Un seul clic peut exposer des identifiants, compromettre des comptes ou installer un logiciel malveillant.
Stratégie de défense : une formation régulière et pratique. Comme au hockey, la pratique développe des réflexes. Les employés apprennent à faire une pause, à vérifier et à bloquer un message douteux avant qu’il ne se propage.
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Rançongiciels : coûteux et paralysants
Le rançongiciel chiffre vos données critiques et menace souvent de les divulguer si la rançon n’est pas payée. Nous avons vu des PME québécoises complètement paralysées, incapables d’accéder à leur comptabilité ou à leurs dossiers clients. Même une courte interruption peut causer des pertes financières et nuire à la réputation.
Stratégie de défense : des sauvegardes sécurisées et testées régulièrement, des défenses en couches (pare-feu, protection des postes, sensibilisation du personnel) et l’élimination des systèmes désuets qui cachent des failles.
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Erreur humaine et mauvaise configuration : le risque silencieux
Même avec de bons outils, l’erreur humaine reste la plus grande vulnérabilité. Mots de passe faibles, stockage infonuagique exposé, paramètres mal configurés ou accès trop larges : chaque détail négligé peut ouvrir la porte aux attaquants. Dans les PME en croissance, où les employés cumulent plusieurs rôles, et dans les organisations plus complexes avec plusieurs sous-traitants, ces erreurs reviennent souvent.
Stratégie de défense : adopter des politiques claires, offrir des formations continues et surveiller de près les environnements mobiles et infonuagiques. Comme aux échecs, une seule pièce mal jouée peut décider de l’issue de la partie.
L’essentiel à retenir
Les menaces les plus graves ne viennent pas de scénarios hollywoodiens. Elles se cachent dans le quotidien : vigilance inégale, courriels mal gérés, mises à jour repoussées, connexions fournisseurs non vérifiées. Cela suffit à créer une ouverture.
C’est précisément pourquoi nous avons conçu une évaluation gratuite des risques. En moins de 12 questions, vous obtenez un portrait clair de votre posture de cybersécurité et, avec l’accompagnement de notre expert, vous identifiez vos vulnérabilités ainsi que les priorités à établir pour votre organisation.
Comment mesurer le coût d’un incident de cybersécurité
Le coût d’un incident dépasse largement les heures de travail perdues. Pour l’expliquer concrètement à nos clients, nous avons développé une formule simple basée sur des cas réels que nous avons gérés, où les coûts s’accumulaient rapidement.
Comme ce client a transféré un paiement vers le compte d’un fraudeur après la réception d’une fausse facture. Il n’y a pas eu de « piratage » technique. C’était une manipulation par ingénierie sociale. Ce type d’incident montre que les pertes ne viennent pas toujours d’une faille technique.
Avec cette formule, vous transformez un « incident » abstrait en chiffres concrets, directement liés à votre réalité d’affaires.
Formule du coût de temps d’arrêt
Coût du temps d’arrêt = (heures d’arrêt × revenu moyen perdu par heure) + coûts de redémarrage et de main-d’œuvre
Vous pouvez raffiner en utilisant la marge plutôt que le revenu si vous la connaissez.
Exemple chiffré pour une entreprise de 5 employés
- Revenus annuels : 5 000 000 $
- Dépenses annuelles : 1 200 000 $
- Jours d’exploitation par année : 300
Étapes
- Revenu par jour = 5 000 000 ÷ 300 = 16 667 $/jour
- Dépenses par jour = 1 200 000 ÷ 300 = 4 000 $/jour
- Profit brut par jour = 16 667 − 4 000 = 12 667 $/jour
- Si l’entreprise est à l’arrêt une journée, la perte minimale est d’environ 12 667 $, à laquelle s’ajoutent les coûts de reprise (heures supplémentaires, consultants, relance des clients, etc.).
Autres coûts à prévoir
Les dommages à la réputation sont tout aussi graves. Une interruption de service ou une fuite de données affaiblit la confiance, complique la signature de nouveaux contrats et entache la crédibilité de la marque. Pour de nombreuses entreprises, la perte de confiance est plus difficile à surmonter que l’impact financier immédiat, et elle peut menacer la survie à long terme dans un marché compétitif.
Les incidents de cybersécurité peuvent aussi entraîner des amendes, augmenter les coûts d’assurance et exiger des efforts importants de rétablissement, comme des enquêtes ou la gestion des relations publiques.
Les employés peuvent se sentir démotivés, tandis que la direction doit gérer les risques juridiques et rétablir les opérations.
Le respect des normes de sécurité et des exigences gouvernementales est essentiel. Il permet d’éviter des sanctions, de protéger les informations sensibles, de rassurer les clients et de renforcer la crédibilité de l’entreprise sur le marché.
Encadrer :
- Réputation et confiance : difficulté à signer de nouveaux contrats, clients hésitants, marque fragilisée.
- Frais externes : enquêtes légales, relations publiques, soutien juridique, hausse des primes d’assurance.
- Impacts internes : démobilisation des équipes, gestion de crise pour la direction, priorités d’affaires retardées.
- Conformité : Conformité : des pénalités peuvent être imposées en cas de non-respect des normes de sécurité ou des exigences réglementaires. Ces coûts s’ajoutent aux frais directs et peuvent peser lourdement sur les finances d’une entreprise.
La prévention coûte moins cher que la reprise
Reprendre après une attaque est presque toujours plus long et plus cher que prévenir. La prévention réduit le risque et limite l’impact.
La prévention c'est un peu comme toutes les pratiques avant un match. Chaque joueur joue un rôle. Si quelqu'un manque une passe, toute l’équipe en subit les conséquences. En cybersécurité, la réussite vient quand chacun connaît son rôle, suit le plan de match et reste prêt.
Mesures préventives clés
- Mettre les systèmes à jour : appliquer rapidement les correctifs pour fermer les failles.
- Sauvegarder régulièrement : des sauvegardes sécurisées et testées réduisent les temps d’arrêt.
- Former les employés : reconnaître l’hameçonnage, l’ingénierie sociale et les erreurs fréquentes.
- Utiliser des outils de sécurité : antivirus, pare-feu, protection des postes et filtrage des courriels.
- Encadrer les appareils mobiles et personnels : politiques simples, accès limité, chiffrement.
Ces gestes réduisent la probabilité d’un incident et en limitent les impacts. Ils renforcent la résilience de votre organisation et protègent vos informations sensibles.
Plan de continuité des activités
Un plan de continuité vise un objectif simple : rester opérationnel même pendant un incident. Ce plan vise à s’assurer que tout le monde est prêt et comprends les actions à prendre en cas d’attaque.
Un bon plan ne se limite pas aux sauvegardes. Il doit aussi prévoir :
- Des rôles clairs pour savoir qui fait quoi en situation de crise,
- Des procédures de reprise testées pour restaurer rapidement les systèmes,
- Des canaux de communication sécurisés si le courriel ou la messagerie sont compromis,
- Des revues régulières pour adapter le plan aux nouvelles menaces.
Sur le terrain, des entreprises ont évité plusieurs jours d’arrêt parce que leurs sauvegardes étaient testées et que le personnel savait exactement quoi faire. La planification proactive protège les données, préserve la confiance et soutient l’ensemble de votre stratégie.
Pourquoi on parle de culture de la cybersécurité
Pour Chris Feghali, expert en cybersécurité chez Genatec, protéger une entreprise dépasse les outils et les politiques. C’est une question de collaboration. Comme au hockey, la réussite repose sur la communication, la vigilance et la pratique des bons gestes. Si un joueur baisse la garde, toute l’équipe en subit l’effet.
Bâtir une culture signifie plus qu’intégrer des habitudes de sécurité dans le quotidien. Il vise à sensibiliser l’ensemble des employés avec de la formation en continu et mettre en place des politiques simples adaptées à votre réalité. C’est une répartition des rôles et surtout des responsabilités.
Bonnes pratiques pour renforcer cette culture
- Responsabiliser, trouvez les champions et les leaders de situation de crise
- Simulations d’hameçonnage et rappels réguliers de sensibilisation.
- Mots de passe robustes et authentification multifacteur.
- Politiques claires, compréhensibles et accessibles.
- Signalement rapide des activités suspectes.
- Collaboration fluide entre TI et équipes d’affaires.
- Vigilance accrue pour les appareils mobiles, les services infonuagiques et le Wi-Fi.
- Comprenions de la gouvernance et de la gestion des risques
Les retombées d’une culture solide
Avec le temps, les bénéfices s’additionnent. Les bons réflexes réduisent les risques, protègent les données et maintiennent les opérations lors d’un incident. Les organisations qui adoptent cette approche gagnent en crédibilité et se démarquent comme partenaires de confiance. Une stratégie axée sur la culture aide aussi à s’adapter rapidement aux nouvelles menaces, à éviter des pénalités et à travailler plus efficacement. La création de réflexes et de processus clairs réduit les coûts et sécurise les systèmes critiques.
Trois priorités pour améliorer votre cybersécurité
Il existe beaucoup de façons de se renforcer. Se concentrer sur quelques priorités permet d’agir plus vite.
- Prévenir l’erreur humaine
La formation n’est pas un exercice unique. Planifiez des tests d’hameçonnage, partagez des trucs simples de détection et expliquez pourquoi ces gestes comptent. Quand on comprend l’impact d’un seul clic, on prend de meilleures décisions. - Sécuriser l’infrastructure et les systèmes
Au-delà des pares-feux, gardez les logiciels à jour, testez les sauvegardes, surveillez le réseau et revoyez les droits d’accès. Des routines bien établies aident à repérer et corriger les faiblesses avant qu’elles ne soient exploitées. - Vous appuyez sur des partenaires de confiance
Des experts externes peuvent agir comme une extension de votre équipe, surveiller en continu, répondre rapidement et vous guider sur la conformité. Vous gardez le focus sur l’exploitation, tout en sachant que la sécurité est prise en charge.

Par où commencer
Bâtir une posture solide commence par des étapes simples et pratiques.
- Évaluer les risques : repérez vos faiblesses de vos systèmes et vos pratiques d’équipe.
- Fixer des objectifs : identifiez vos actifs critiques et alignez les mesures avec vos priorités d’affaires.
- Travailler avec des experts : collaborez avec des partenaires fiables pour l’accompagnement, la surveillance et le soutien. (Lien pour nous contacter)
- Tester régulièrement : scans de vulnérabilités, tests d’intrusion et rafraîchissements de formation.
- Rester informé : utilisez des ressources comme le Centre canadien pour la cybersécurité et Pensez cybersécurité pour suivre l’évolution des menaces et des bonnes pratiques.
Ces étapes aident à renforcer la résilience, à protéger les données sensibles et à consolider la confiance des clients.
Conclusion et prochaines étapes
À ce stade, vous savez pourquoi la cybersécurité compte et pourquoi une culture de sécurité est essentielle pour protéger votre entreprise. La conclusion est simple : la cybersécurité n’est pas un sujet secondaire. C’est central à la survie et à la croissance.
Votre prochaine étape : commencez par notre évaluation gratuite des risques. En moins de 12 questions, vous saurez où vous en êtes et vous pourrez échanger avec nos experts pour identifier vos vulnérabilités et définir vos priorités.